Installer un groupe de travail performant et en cohésion peut s’avérer compliqué. Il en est ainsi à cause des différences personnelles et professionnelles. Découvrez ici le modèle de l’ordre de vie d’un groupe selon Tuckman.
L’ordre de vie d’un groupe selon Tuckman : une phase initiale de formation
Le comportement qui anime tous les membres à la première phase du modèle de vie des groupes est observable partout. En effet, tous les membres sont enthousiastes parce qu’ils veulent participer à un projet intéressant.
Certains sont d’autant plus contents puisqu’ils vont collaborer avec des sommités de leur domaine, des personnes influentes associées, etc. D’autres sont heureux à l’idée d’effectuer des tâches innovantes.
Chacun travaille aussi ces comportements afin de ne pas constituer la pierre d’achoppement. Vous constaterez cela à travers l’adoption d’un langage correct. Comme chef d’équipe, vous devez à cette étape, vous attendre à répondre à plusieurs questions qui concernent autant le brassage professionnel que personnel.
La deuxième étape : les prises d’assaut ou confrontation
Le projet est déjà connu de tous. Tout le monde a déjà une idée des postes-cadres et même des retombées personnelles. Les jeux d’influences commencent ici parce que tous les membres veulent s’imposer. Vous constaterez donc plus d’initiatives personnelles. Plus de concession dans la prise de parole.
Vous pouvez constater que tous les membres souhaitent en savoir davantage sur les règles et les décisions qui initialement ont été prises. Armez-vous de patience à cette étape. Cette zone de turbulence est importante pour la survie de l’équipe. C’est elle qui va déterminer aussi les personnes initialement dubitatives sur le projet, les indécis, etc.
Modèle de Tuckman : quelle est la troisième étape ?
La phase de normalisation est celle qui définit la suite de l’entreprise et bien évidemment l’exécution des tâches. Pendant cette phase de l’ordre de vie d’un groupe selon Tuckman, les membres s’intègrent parfaitement pour la réussite du projet.
Des idées constructives dépouillées de toute volonté personnelle sont proposées. Ici, chacun se sent responsable de la réussite du projet. Comme initiateur, il est conseillé de noter toutes les interventions importantes dans un cahier de notes.
Pour garantir l’ordre de vie d’un groupe selon Tuckman, consignez au plus vite les propositions des uns et des autres et commencez par travailler sur cette base afin de ne pas émousser les ardeurs.
La dernière phase : celle de l’exécution
Elle représente l’aboutissement. Ici, vous pouvez travailler sans vous préoccuper des appréhensions professionnelles encore moins des différences personnelles.
Chaque membre étant désormais bien intégré, c’est le lieu où il faut accélérer sur l’exécution des tâches. L’étape 4 de l’ordre de vie d’un groupe selon Tuckman doit aboutir à un bon résultat. Si le contraire se produit, vous aurez raté les autres étapes.
L’ordre de vie d’un groupe selon Tuckman : un modèle psychosociologique
Ce premier modèle qui permet d’identifier les différentes étapes par lesquelles passe un groupe avant sa cohésion est issu d’observations sociologiques et d’études de comportements psychologiques. Les conclusions de ces travaux sont basées sur une étude scientifique menée minutieusement sur des équipes.